Soissons - Ma Ville

"Le symbole de l'archer, recréé avec tant de dignité et de ferveur par les ouvriers de BSL."

Photos personnelles

Il existait une autre statue avant celle-ci ornant le centre du rond point ! C'était une statue classique et somme toute ordinaire ! Elle subissait d'ailleurs souvent les outrages de plaisantins vu que l'archer était nu !
Lors d'importantes manifestations, les ouvriers en colère et désespérés ont brûlé des centaines de pneus dans le rond point et la statue n'y a pas résisté !
Ce fût un choc pour beaucoup !
Cette "sculpture" a remplacé l'ancienne et à ma connaissance, depuis 10 ans qu'elle est là, aucun coquin ne s'est permis de la vandaliser !
(Je n'ai trouvé aucune photo de l'ancienne statue, peut-être parce qu'elle rappelait trop de mauvais souvenirs aux Soissonnais ! ) IgaBiwa

Avril 2002 : deux entreprises du soissonnais entreprennent des restructurations, plus de 600 salariés se retrouvent chômeurs malgré eux.
Lors de manifestations, la statue en résine, symbolisant l'activité de la ville (l'archerie) est détériorée par la chaleur.
Des ouvriers de la métallurgie vont travailler une nouvelle statue en métal. Il était demandé à Mgr Herriot d'intervenir au cours de l'inauguration .

Manifestation du 21 Mai 2002 à l' Archer
"A Soissons, la tradition de l'archerie est importante. D'une certaine façon, on peut dire que l'archerie, c'est la défense de ce qui est sacré."
"Vos représentants syndicaux m'ont demandé de « baptiser » cet archer." (Monseigneur Marcel Herriot, Evêque de Soissons, Grand Maître de l'Ordre de Saint Sébastien (patron des archers).

"Le premier archer a subi de lourds dommages lors des mouvements sociaux de la journée "ville morte" du 7 mai 2002 consécutive à une importante vague de licenciements.

Quatre entreprises, BSL Industries, Berthier, Pecquect-Tesson et A&R Carton, prirent la décision de le reconstruire. Les chaudronniers ont réalisé le nouvel archer en dix jours. Il est en inox, mesure 7 métres de haut et pèse 2 tonnes."

Il porte la mention :

"De notre colère tu as brûlé, de notre sueur tu renais".

Source : http://diocesedesoissons.cef.fr/

Petit historique :

En l’an 890, l’évêque de Soissons fit le vœu de rapatrier les reliques de  Saint Sébastien dans son diocèse. Il arma Chevaliers les archers de la compagnie de Soissons et les envoya récupérer les précieuses reliques pour les placer dans l’abbaye de Saint Médard à Soissons. A la suite de cet épisode débuta la Chevalerie d’Arc. Armés d'arcs et de flèches, ses membres ont donc parcouru les siècles avec foi et abnégation, assumant le rôle qui leur était dévolu : secourir les pauvres.
Ainsi fût crée l'Ordre de Saint Sébastien et depuis l'Evêque de Soissons est nommé Grand Maître de l'Ordre de Saint Sébastien.

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